Univers : Royaumes Oubliés
Fanelya est un serveur persistant roleplay récemment ouvert (septembre 2009) créé par quelques scripteurs motivés et bénévoles et deux administrateurs qui ont su les rassembler.
Sur l'échelle entre puriste roleplay et la frontière action, nous nous trouverions au milieu, avec un petit penchant pour les roleplays qui deviennent épique, les grandes légendes et la trame de fond aura été travaillé en ce sens.
Depuis les 2 mois d'ouverture, nous bénéficions d'un équilibre plutôt bon entre tous les joueurs, personne n'est à la traine (pas même les nouveaux) et personne ne semble stagner. L'ambiance et joviale, chaleureuse, agréable.
Enfin pour vous mettre dans le bain, voici le petit prélude que nous proposons communément (petit extrait du journal d'un PNJ mystérieux de l'île - plus d'informations sur notre forum =) :
Premier jour de la première décade du couchant de l’an 1377, Calendrier des Vaux
Tour nuage
Le premier jour de ce mois verra naître les bourgeons et émerger les premières fleurs embaumant les cœurs fanés des habitants de l’île de Fanelya, brisés par les combats à peine suspendus, cicatrisant des blessures mortelles que chaque Royaume infligea à son éternel rival. Syméria pleure encore la mort des siens et le départ du divin manchot ne leur laissa en consolation que son aura encore présente dans les esprits Symérians. Tyr, grand protecteur de la justice dans ce Royaume qui a de peu évité l’anéantissement, aura finalement apporté autant de mal que de bien. Gremio Leothen, bon roi, a su protéger son Royaume mais ne démord pas de voir un jour son peuple vengé d’une défaite à mi-mots, son peuple qui pourra alors jouir à nouveau des terres qui ont été perdues.
A l’opposé de ma tour, de l’autre côté du Lac sans fin, Zyrathul rage de n'avoir pas su profiter de l'opportunité sans égal qu'il leur avait été donné d'écraser définitivement le Royaume de Syméria et de voir réduites ses terres de quelques hectares. Ces terres, libérés de tout joug officiel, ne peut être qu’une excuse supplémentaire pour plonger encore dans le chaos d’un combat sanguinaire entre les deux grands Royaumes de ces terres. Les humains sont violents et détruisent aussi vite qu’ils reconstruisent. Ils s’en sortiront cela est certain, surtout qu’il semblerait que le combat s’avère plus subtile qu’il ne l’a été premièrement.
Les elfes noirs restent toujours sagement enfouis dans leur Outreterre, au point qu’on se demanderait si un fléau n’aurait pas ravagé les leurs. Peut-être que la fin de leur déesse leur a valu l’oubli à ses yeux… une sorte de vengeance pour un peuple qui a failli face à leurs cousins du Beau Peuple.
Les forêts quant à elles se sont vues dévastées, et si les arbres et les plantes reprennent le dessus, les elfes eux ne sont pas revenus peupler les feuillages et les sentiers de Galaelith. Les rencontrer se fait de plus en plus rare et en deviendrait même un privilège que peu de mortels peuvent se venter d’avoir.
Les nains n’ont que peu changé leurs habitudes et s’enfoncent encore et toujours dans les Monts Draconiques, espérant sans doute reconstruire l’Empire qui leur a été dérobé. Néanmoins l’émergence d’alliances comme celle qui mena les forgerons à Kastaroth ou du village Kirgorahn n’ont pas mené à l’anéantissement de ces derniers mais bel et bien à leur ancrage dans les coutumes locales.
Les mots se posent tout juste sur le papier que j’aperçois ces hommes et ces femmes qui échouent sur nos rivages, victimes sans doute du Voile d’Ao, voile à sens unique qui fait de chacun de nous des prisonniers de ces territoires. Les choses se passent ainsi qu’il a toujours été depuis que les Seigneurs Divins ont foulé nos terres : les âmes éclairées parviennent, portés par des courants mystérieux, sur le Rivage du Soleil Naissant, alors que les plus sombres posent pied à terre au Rivage de la Pénombre. A force d’observations, j’ai pu constater un phénomène particulier : il semblerait que, comme porté par un doute optimiste, Ao (ou peut-être des forces qui le dépasseraient) ait décidé d’amener les égarés, ceux qui ne se positionnent pas clairement dans l’éternel duel du bien contre le mal, vers les terres ensoleillées qui devraient être réservés aux cœurs purs.
L’île avait toujours été protégée de ces arrivages par le secret de son existence et de sa localisation. J’ai pu apprendre que depuis le Voile, l’île n’est plus visible sur Abeir-Toril, elle n’est localisée nulle part sur aucune carte et tous ignorent jusqu’à son nom. Il semblerait que les rumeurs d’une île disparue circuleraient dans les auberges côtières, mais que ces bruits se seraient essoufflés pour devenir des racontars, des légendes sans intérêts pour personne. Toujours est-il que j’entrevois un plus grand nombre de visiteurs que celui que nous avions l’habitude d’accueillir ici. Le rôle qu’ils joueront sur